Sunday, January 17, 2016

France: The Bloc Rouge (Unification of the Maoists) becomes the Maoist Communist Party - French and English



Democracy and Class Struggle welcomes the formation of the Maoist Communist Party in France.

The work of the Bloc Rouge inspires our Red Block work in the British Isles.


Red Salute to French Comrades for making 2016 a year of Marxism Leninism Maoism's advance Europe.




Le processus d’Unification

Depuis plusieurs années déjà les maoïstes se redéveloppent sur le territoire de l’État français. Cette dynamique a pris un nouveau tournant lorsqu’en 2012, des Camarades du Parti Communiste maoïste de France et des Camarades alors membres du ROCML, qui le quitteront par la suite, participent conjointement à la Conférence Internationale de Soutien à la Guerre Populaire en Inde qui s’est déroulée à Hambourg. Les activités conjointes se développent alors et décision est prise d’organiser des journées de formation communes en juillet 2013 auxquelles participent également des Camarades n’étant membres d’aucune organisation. A la suite, l’ensemble de ces Camarades décide de mener un processus d’Unification. Des commissions sont alors mises en place pour établir la base idéologique d’unification.

Au cours du processus, la lutte idéologique émerge et conduit à la fois au départ de quelques éléments et au renforcement de l’unité de celles et ceux participant à la poursuite du processus. Le Bloc Rouge (Unification des maoïstes) a alors la tâche de réaliser le Congrès d’Unification des maoïstes. C’est ce que nous sommes parvenus à établir après un travail à la fois théorique et pratique.

Le Bloc Rouge a ainsi développé la lutte sur plusieurs fronts, tels que les luttes ouvrières, l’antifascisme, le féminisme prolétarien, la lutte contre la répression et les violences policières, les soutien aux Guerres Populaires menées par les Partis maoïstes à travers le monde, le soutien aux migrants et migrantes, etc.

De même, la base d’unité couvrant les questions du marxisme-léninisme-maoïsme, de la classe ouvrière, de l’organisation, de la guerre populaire, du féminisme prolétarien, de l’immigration, de l’écologie, de l’antifascisme a été établie par le Congrès. Ces textes font l’objet d’une publication en cours et il est d’or et déjà possible de consulter notre programme sur notre site internet.http://www.pcmaoiste.org/

Le Parti Communiste maoïste est alors né du Congrès d’Unification des maoïstes. Bien évidemment, il s’agit d’une première pierre posée pour l’édification du Parti, mais la dynamique est lancée et la base est établie.

Notre ligne stratégique

Notre société est une société de classe, dont certaines ont des intérêts inconciliables. C’est notamment le cas entre le prolétariat -qui ne possède que sa force de travail- et la bourgeoisie -qui possède les moyens de production (usines, terres, ressources,…). 

Notre époque, comme l’a défini Lénine, est celle de l’impérialisme et de la révolution prolétarienne. L’impérialisme, c’est la domination totale du capital financier sur l’économie. La classe dominante est alors la bourgeoisie impérialiste qui cherche par tous les moyens possibles d’accroître son taux de profit basé sur l’exploitation des prolétaires. L’impérialisme, c’est la concentration toujours plus importante des richesses entre quelques exploiteurs et l’exploitation d’un nombre toujours croissant de prolétaires. On le voit aujourd’hui où il n’y a jamais eu autant d’ouvriers et ouvrières à l’échelle mondiale et où une poignée possèdent la grande majorité des richesses tandis que les autres se partagent la misère. 

La seule solution à ce système qui signifie la guerre, l’exploitation et la misère est la révolution prolétarienne, c’est à dire la prise de pouvoir par le prolétariat dont le cœur est la classe ouvrière. La voie de la révolution dans les pays impérialistes est ainsi celle de la révolution socialiste. Mais comme l’histoire nous l’enseigne, la bourgeoisie ne lâchera jamais le pouvoir pacifiquement car tout le système est taillé sur mesure pour garantir sa domination et la continuité de ses profits basés sur l’exploitation du travail des prolétaires. La prise du pouvoir est donc impossible sans violence révolutionnaire, sans destruction de l’appareil d’Etat bourgeois de fonds en combles. Cette leçon était déjà tirée par Marx suite à la Commune de Paris en 1871. Le pouvoir d’une classe sur une autre ne peut être renversé sans violence. 

La stratégie permettant de réaliser cet objectif, c’est celle de la Guerre Populaire, qui met tous les moyens possibles à disposition du prolétariat tant qu’ils permettent d’avancer vers la prise du pouvoir ; aucun n’est à exclure a priori, cependant les moyens, méthodes et formes de lutte correspondent forcément à une nécessité objective d’une situation concrète. Le Parti ne met pas en œuvre les mêmes tactiques à des endroits et des temps différents.

La Guerre Populaire est la stratégie universelle pour la prise du pouvoir par le prolétariat. C’est l’unification des expériences historiques de lutte du prolétariat. La Guerre Populaire, c’est la guerre du peuple, c’est la guerre que mènent les masses contre la dictature de classe de la bourgeoisie. 

Mais la Guerre Populaire ne peut se mener sans les instruments nécessaires.

Les 3 instruments de la révolution

Le Parti

Le Parti assure le rôle dirigeant de la révolution. Il se bat pour l’unité de tous et toutes les révolutionnaires car sans Parti, la classe ouvrière est désorganisée et ne pourra vaincre le capitalisme. Les éléments les plus conscients et déterminés du prolétariat doivent construire ce parti de type nouveau.

Le Parti Communiste d’aujourd’hui a pour idéologie le marxisme-léninisme-maoïsme, le dernier degré atteint en théorie et en pratique par le marxisme.

Il se base sur toutes les expériences historiques du prolétariat international et plus particulièrement la Commune de Paris, la révolution russe dirigée par le Parti Communiste jusqu’en 1953 et la révolution chinoise dirigée par le Parti Communiste jusqu’en 1976. Dans le cas de la Chine, une attention particulière doit être portée sur la période de la Révolution Culturelle, première expérience de mobilisation des larges masses dans la lutte contre la restauration capitaliste et pour l’approfondissement de la construction du socialisme. 

Du point de vue de la France, la Commune de Paris, les grandes grèves de 36, la résistance antifasciste, mai 68 et l’expérience de la Gauche Prolétarienne dans les années 70 sont également des points de référence.

Le Front

Le Parti seul ne suffit pas pour la révolution, il a besoin de construire de nouvelles structures pour développer la lutte révolutionnaire. Ces structures doivent être un contre-pouvoir au pouvoir d’État en place quel que soit le gouvernement. Ces structures doivent être un véritable outil de combat du prolétariat et des masses populaires. Elles ne doivent pas être des coordinations de lutte, mais des structures stables, autonomes sur le plan organisationnel, indépendantes politiquement des partis et organisations social-démocrates, révisionnistes et opportunistes.

Ces structures forment le front rassemblant toutes celles et ceux qui veulent s’unir pour lutter contre le patronat, la bourgeoisie et son État, regroupant les larges masses populaires qui ont intérêt à la révolution en se basant sur le fait que « ce sont les masses qui font l’histoire ».

La Force Combattante

La Force Combattante c’est la force de combat du Parti, c’est un instrument militaire indispensable à la conquête du pouvoir par la Guerre Populaire, et nous ferions une erreur en mettant cette question de côté. La bourgeoisie dispose des forces de répression officielles et de leurs alliés fascistes, les communistes eux doivent également disposer d’une force capable de mener l’affrontement de classe sur le plan militaire. La Force Combattante se place sous la direction du Parti car c’est la politique qui guide le fusil et non l’inverse.

Le développement d’une force combative est nécessaire, cependant elle doit correspondre à la réalité du développement du mouvement révolutionnaire et à l’intensité de l’affrontement de classe.

La Guerre Populaire est la seule solution pour faire table rase et abattre le vieux monde capitaliste. Les trois instruments de la révolution donnent à la classe ouvrière et aux masses populaires les moyens de rendre coup pour coup à la bourgeoisie et de conquérir le pouvoir.
Les questions de la révolution dans notre pays

Plusieurs questions se posent lorsqu’on parle de révolution. La première est celle de savoir qui a intérêt à la révolution. La réponse pour le cas de la France, pays impérialiste de premier plan qui mène la guerre aux 4 coins de la planète, est en premier lieu le prolétariat, dont le cœur est la classe ouvrière. Le prolétariat trouve ensuite ses alliés dans d’autres classes comme la petite paysannerie, certains commerçants et artisans, certaines professions intellectuelles.

Notre travail principal, en tant que communistes, est ainsi d’organiser le prolétariat où il se trouve, c’est à dire dans les usines et entreprises, sur les chantiers, dans les quartiers populaires et dans les lycées pros et techniques et les CFA. Voilà les lieux que nous ciblons dans nos activités. 
Plusieurs formes d’exploitation et d’oppression existent et nous devons en tenir compte afin de développer au mieux notre stratégie. 

Ainsi, la question des luttes ouvrières est primordiale. Nous intervenons à l’intérieur des usines et entreprises ou à l’extérieur pour impulser les luttes ou les soutenir.

La question spécifique de l’oppression des femmes fait partie de la question ouvrière, car en tant que femmes, les ouvrières et prolétaires subissent une oppression supplémentaire que les hommes. Elles sont moins bien payées, ont les postes les plus précaires, restent encore reléguées au travail domestique et subissent différents types de harcèlement. Les femmes prolétaires sont celles qui ont le plus à gagner de la révolution, voilà pourquoi nous développons le féminisme prolétarien, un féminisme de classe et combatif.

La question de l’immigration fait également partie de la question ouvrière, car les immigrés prolétaires sont nos frères et sœurs de classe. Ils et elles subissent également une oppression supplémentaire et n’ont pas les mêmes droits que les autres travailleurs et travailleuses. Le racisme est très présent et trouve ses racines dans le caractère impérialiste de notre pays. La bourgeoisie n’hésite pas à se servir des contradictions qu’il existe au sein du peuple pour le diviser. Elle dresse notamment les prolétaires immigrés contre les autres. Nous nous battons pour l’Unité de la classe ouvrière dans sa diversité.

Du fait de l’approfondissement de la crise économique, la bourgeoisie est capable de recourir à toutes les possibilités pour affermir sa domination de classe, et notamment le recours au fascisme. Cette possibilité est accrue, surtout lorsqu’on voit qu’elle renforce l’État policier et va rendre les dispositions de l’État d’Urgence permanentes. La soi-disant « lutte antiterroriste » n’est qu’une façade pour continuer leurs attaques contre les conquêtes ouvrières et diviser encore plus le peuple en faisant croire que le conflit actuel est un conflit de civilisation et non un conflit de classe. Nous développons donc la lutte antifasciste révolutionnaire, inséparable de la lutte anticapitaliste et opposée à l’antifascisme républicain qui voudrait nous faire croire que la solution est dans le bulletin de vote alors que c’est ce dernier même qui peut amener les fascistes au pouvoir. 

Enfin, nous défendons les droits des minorités, comme les minorités nationales, les LGBTI, ainsi que les droits que la classe ouvrière a acquis au prix du sang comme le droit à l’avortement, la question du logement, l’accès à la santé, le coût de la vie, bref, tout ce qui touche à la vie quotidienne des masses populaires. 

Notre combat étant le combat de la classe ouvrière et de ses alliés, nous inscrivons notre travail au niveau international. Nous développons ainsi la lutte anti-impérialiste, avant tout contre notre propre impérialisme mais aussi contre les autres puissances impérialistes : nous ne saurions soutenir un impérialisme contre un autre. Nous soutenons également les Guerres Populaires dirigées par les Partis Communistes maoïstes à travers le monde en tant que forme la plus haute de lutte anti-impérialiste et comme porteuses de l’alternative révolutionnaire qui finira par triompher. Nous prenons part à la reconstruction d’un centre international des forces maoïstes comme outil indispensable au développement des Partis Communistes maoïstes et au développement des Guerres Populaires. 

Il est grand temps de faire la rupture avec la contestation stérile ! 

Il est grand temps de développer nos outils de combat, aux côtés de nos frères et sœurs de classe du monde entier pour en finir avec ce système d’exploitation, d’oppression, de guerre et de misère ! 

Avançons ensemble dans la consolidation du Parti Communiste maoïste pour la révolution au service de la classe ouvrière et des masses populaires !

Vive le marxisme-léninisme-maoïsme !

Vive la révolution prolétarienne mondiale !



VISIT :

http://www.pcmaoiste.org/communique/le-bloc-rouge-unification-des-maoistes-devient-le-parti-communiste-maoiste/





Unoffical DCS English Translation

The process of Unification

For several years the Maoists to redevelop the territory of the French State. This dynamic has taken a new turn when, in 2012, the Comrades of the Maoist Communist Party of France and then Comrades ROCML members, who leave subsequently jointly participate in the International Conference of Support for the People's War in India took place in Hamburg. 

Joint activities and then  decision is made to organize joint training days in July 2013 which also involved the Comrades being not members of any organization. 

As a result, all these comrades decides to lead a process of unification. 

Commissions are then put in place to establish the ideological basis of unification.

In the process, the ideological struggle emerges and leads both from some elements and strengthening the unity of those participating in the further process. 

The Bloc Rouge (Unification Maoist) then has the task to realize the Unity Congress of the Maoists. 

This is what we managed to establish a work after both theoretical and practical
.
The Bloc Rouge has developed the struggle on several fronts, such as workers' struggles, anti-fascism, proletarian feminism, the struggle against repression and police violence, support the Popular War led by Maoist parties around the world , support for migrants and migrant, etc.

Similarly, the base unit covering the issues of Marxism-Leninism-Maoism, the working class, the organization of people's war, the proletarian feminism, immigration, ecology, the fascism was established by Congress. 

These texts are the subject of an ongoing publication and ii is  already possible to consult our program on our website.http://www.pcmaoiste.org/

The Maoist Communist Party is then born the Unity Congress of the Maoists. Obviously, this is a foundation stone laid for the building of the Party, but the dynamic is started and the database is established.

Our strategic line

Our society is a class society, some of which have irreconcilable interests. This is particularly the case between the proletariat -which has only strength of workers and the bourgeoisie-which owns the means of production (factories, land, resources, ...).

Our era, as Lenin defined is that of imperialism and proletarian revolution. Imperialism is the total domination of finance capital over the economy. The ruling class is then the imperialist bourgeoisie which seeks by all possible means to increase its rate of profit based on the exploitation of the proletariat. 

Imperialism is the ever increasing concentration of wealth in few exploiters and operating a growing number of proletarians. We see today that there has never been so many working men and women in the world and where a handful possess the vast majority of wealth while others share the misery.

The only solution to this system that means war, exploitation and misery is the proletarian revolution, ie the seizure of power by the proletariat whose heart is the working class. 

The path of revolution in imperialist countries is thus that of the socialist revolution.

But as history teaches us, the bourgeoisie will never let go of power peacefully because the whole system is tailored to ensure its domination and continuity of its profits based on the exploitation of labor of the proletariat. 

The seizure of power is impossible without revolutionary violence, no destruction of the bourgeois state apparatus . 

This lesson was already drawn by Marx after the Paris Commune in 1871. The power of one class over another can not be reversed without violence.

The strategy to achieve this objective, it is that of the People's War, which puts all possible means available to the proletariat as they allow to move towards the seizure of power; none is to exclude a priori, however, means, methods and forms of struggle necessarily correspond to an objective necessity of a concrete situation. The Party does not implement the same tactics in different places and times.

The People's War is the universal strategy for the seizure of power by the proletariat. This is the unification of the historical experiences of struggle of the proletariat. 

The People's War is the people's war is the war waged by the masses against the bourgeois class dictatorship.

But the People's War can not lead without the necessary instruments.

The three instruments of the revolution

The party

The Party ensures the leadership of the revolution. It fights for the unity of all and all for without a revolutionary Party, the working class is disorganized and can not defeat capitalism. The elements the most conscious and determined of the proletariat must build this new type of party.

Today's Communist Party ideology to Marxism-Leninism-Maoism, the last level reached in theory and practice by Marxism.

It is based on all the historical experiences of the international proletariat and particularly the Paris Commune, the Russian Revolution led by the Communist Party until 1953 and the Chinese revolution led by the Communist Party until 1976. 

In the case of China, particular attention should be paid to the period of the Cultural Revolution, first experience of mobilizing broad masses in the struggle against capitalist restoration and to deepening the construction of socialism.

From the point of view of France, the Paris Commune, the great strikes of 36, the anti-fascist resistance, May 68 and experience of the Proletarian Left in the 70s are also reference points.

The party is  for revolution, it needs to build new structures to develop the revolutionary struggle. 

These structures must be able to against-state power up regardless of the government. These structures must be a real struggle tool of the proletariat and the masses. 

They should not be fighting coordinations, but stable, autonomous structures organizationally independent political parties and social democratic organizations, revisionists and opportunists.

These structures form the front bringing together all those who want to unite to fight against the employers, the bourgeoisie and its state, gathering the broad masses who are interested in the revolution based on the fact that "it is the masses who make history. "

The Fighting Force

The Fighting Force is the fighting force of the party, it is an indispensable tool for the military conquest of power by the People's War, and we would make a mistake by putting this issue aside. The bourgeoisie has the official forces of repression and their fascist allies, the Communists themselves must also have a force capable of leading the class confrontation militarily. 

The Fighting Force under the leadership of the Party because it is the policy that guides the gun and not the reverse.

The development of a fighting force is necessary, however it should match the reality of the development of the revolutionary movement and the class confrontation intensity.

The People's War is the only way to make a clean sweep and knocking the old capitalist world. 

The three instruments of the revolution give the working class and the masses the means to strike back at the bourgeoisie and seize power.

The questions of the revolution in our country

Several questions arise when talking about revolution. The first is to know in whose interest the revolution. The answer in the case of France, the leading imperialist country leading the war to the 4 corners of the planet, is primarily the proletariat, whose heart is the working class. The proletariat then found allies in other classes such as small farmers, some traders and artisans, some intellectual professions.

Our main work, as communists, is how to organize the proletariat where it is located, ie in factories and enterprises, on construction sites, in the neighborhoods and in the pros and technical high schools and CFA . 

These are the places we target in our activities.


Several forms of exploitation and oppression exist and we must take into account in order to better develop our strategy.

So the question of workers' struggles is paramount. We operate within the factories and enterprises or outside the struggles to boost or support.

The specific question of women's oppression is part of the labor question, because as women, workers and proletarians undergo further oppression as men. 

They are paid less, have the most precarious positions, are still relegated to domestic work and suffer various types of harassment. 

The proletarian women are those with the most to gain from the revolution, that is why we develop the proletarian feminism, feminism class and combative.

The issue of immigration is also part of the labor question as proletarians immigrants are our class brothers and sisters. They and they also undergo further oppression and do not have the same rights as other workers. Racism is very present and is rooted in the imperialist character of our country. The bourgeoisie does not hesitate to use the contradictions that exist among the people to divide. It draws particular immigrant proletarians against others. We fight for the unity of the working class in its diversity.

Due to the deepening economic crisis, the bourgeoisie is able to use all opportunities to strengthen its class rule, including recourse to fascism. This possibility has increased, especially considering that it strengthens the police state and will make the provisions of the state of permanent emergency. 

The so-called "fight against terrorism" is only a facade to continue their attacks against workers' conquests and further divide the people further into believing that the current conflict is a conflict of civilizations and not a class conflict. 

We develop the revolutionary struggle against fascism, inseparable from the anti-capitalist struggle and opposed the Republican fascism which would have us believe that the solution is in the ballot as it is the latter that can bring even the fascists in power.

Finally, we defend the rights of minorities, such as national minorities, LGBTI, and the rights that the working class has acquired at the price of blood as the right to abortion, the issue of housing, access to health The cost of living, in short, everything related to the daily life of the masses.

Our struggle is the struggle of the working class and its allies, we record our work internationally. We thus develop the anti-imperialist struggle, above all against our own imperialism but also against the other imperialist powers: we can not support one imperialism against another. 

We also support the Popular War led by the Maoist Communist Parties around the world as the highest form of anti-imperialist struggle and as bearers of the revolutionary alternative that will triumph. 

We take part in the reconstruction of an international center of Maoist forces as an indispensable tool for the development of Maoist Communist Parties and development of Popular Wars.

It is time to break with the sterile protest!

It is high time to develop our fighting tools, alongside our class brothers and sisters around the world to end this system of exploitation, oppression, war and misery!

Move forward together in the consolidation of the Maoist Communist Party of the revolution at the service of the working class and the masses!

Long live Marxism-Leninism-Maoism!

Long live the world proletarian revolution!






1 comment:

Anonymous said...

The PCM as well as Democracy and Class Struggle are invited to come celebrate the on-line release of the major new work by Bob Avakian—THE SCIENCE, THE STRATEGY, THE LEADERSHIP FOR AN ACTUAL REVOLUTION, AND A RADICALLY NEW SOCIETY ON THE ROAD TO REAL EMANCIPATION.

Download and read the PDF of this new book here.
http://www.revcom.us/avakian/science/BA-SCIENCE...REVOLUTION.pdf

for more information:

https://robertborba.wordpress.com/