Friday, October 29, 2010

Democracy and Class Struggle says release our comrades in Morocco immediately - Communiqué des Camarades du Maroc



Picture of Youssef el Hamdia and Ilhem Hassnouni 

Communiqué ( 21/10/2010) de la voix démocratique Baasiste-Marrakech

With the deepening of the general crisis of imperialism, a number of imperialist countries have been the scene of major attacks directed against the rebellions that challenged the gains of the working class. What happened in recent months England or in France are examples.

These imperialist attacks also affected other peoples through plans and policies aimed at the division of the world. Now, in this context people have, too, they say. This is illustrated by the outbreak of the People's War in Nepal, Peru, Philippines, and India ... and even if in the latter country the People's War is experiencing a wave of encirclement and attempted annihilation led by the reactionary regime of India and supported by the imperialists.

In our country, facing the sharpening of class struggle, attacks against the reactionary regime Moroccan life of the masses takes the form of multiple plans affecting the privatization of all the vital sectors of the country (emergency plan ... ) and the accompanying laws (law on political parties, the right to strike, press, law against so-called anti-terrorist ..) are, in turn, further reduce political and union freedoms.

This is illustrated by the recent crackdown on popular struggles that took place in villages and Ikli Ourika where houses were destroyed without any compensation to residents.

As the student movement, it is undoubtedly a dynamic part of the mass movement. This is demonstrated by the many struggles initiated against the "Emergency Plan triennial (especially in Marrakech, Agadir, Fez, Kenitra, Tangiers ...) , and where the student movement will give its best activists, imprisoned for defending the right to free education for the son and daughters of the people.

Just since 2008, arrests are dozens, forcing the student movement to unify its struggles against the attacks of the reactionary regime. This dynamic unit ended with the "project unit the student movement" proposed during the days of martyrdom Abderrazak Elkadiri, which took place in Marrakech. Now, at the forefront of student struggles, the bastion of Marrakech to experience this year an unprecedented attack. The campus was  surrounded  the first week of the academic year, surveillance, prosecution and other abductions of activists are almost daily.

The arrest of 10 students last Saturday after the surprise intervention of repressive forces in the campus will leads to their torture overnight before being released.

The abduction by the DST Comrade Youssef el Hamdia home represents a further step in the escalation of repression. Indeed, the security services (DST) encircle his home and threatening his parents to their guns before the arrest and imprison him.

The same methods were used in the abduction of Comrade Ilhem Hassnouni Tuesday, October 12, 2010 in the town of Souira. This comrade was sought for participation in the struggles of April 24 and 14 and May 15, 2008 and was expelled from the university where she was enrolled in Masters Degree..

In reality, these kidnappings and these arrests represent another milestone in the global attack against the education sector. In particular, they constitute a frontal attack against the initiators of the "project unit the student movement" and against the progress experienced by the militant stronghold of Marrakech in his unwavering defense of the right to free education, and through this the unity of the movement and the struggle for popular education and science.

Ultimately, this situation dictates to the student movement activists to prepare for new attacks and force them to intensify the fight against the "three-year emergency plan".


Mercredi 27 octobre 2010 3 27 /10 /2010 19:38 Communiqué des Camarades du Maroc

Nous publions en soutien le communiqué des Camarades du Maroc face à la répression qui les touche actuellement.

PC maoïste de France

communiqué ( 21/10/2010) de la voix démocratique Baasiste-Marrakech

Avec l’approfondissement de la crise générale de l’impérialisme un certain nombre de pays impérialistes ont été le théâtre de grandes rebellions dirigées contre les attaques qui remettaient en cause les acquis de la classe ouvrière .Ce qui s’est passé ces derniers mois en Angleterre ou en France en constituent des exemples éloquents.

Ces attaques impérialistes ont aussi touché d’autres peuples à travers des plans et des politiques qui visent le repartage du monde .Or, dans ce contexte les peuples ont, aussi, leur mot à dire. Ceci est illustre par le déclenchement des Guerres Populaires au Népal, au Pérou, au Philippine, ou en Inde… ; même si dans ce dernier pays la Guerre Populaire connaît une vague d’encerclement et des tentatives d’anéantissement dirigés par le régime réactionnaire indien et appuie par les impérialistes.

Dans notre pays, face à l’aiguisement de la lutte de classe, les attaques du régime réactionnaire marocain contre la vie des masses populaires prend la forme de multiples plans qui visent la privatisation de tous les secteurs vitaux du pays (plan d’urgence…) et les lois qui les accompagnent (loi sur les partis politiques, sur le droit de grève, sur la presse, loi anti dite anti- terroriste..) visent, quant à elles, à réduire davantage les libertés politiques et syndicales.

Ceci est illustré par la répression des dernières luttes populaires qui ont eu lieu dans les villages d’Ikli et d’Ourika où des maisons furent détruites sans aucune indemnisation des habitants.

Quant au mouvement étudiant, il constitue, incontestablement, une partie dynamique du mouvement de masse .Ce qui est démontré par les nombreuses luttes initiées contre « Le plan d’urgence triennal » (notamment à Marrakech, Agadir, Fés, Kenitra, Tanger…) ; et où le mouvement étudiant donnera ses meilleurs militants et militantes, emprisonnés pour avoir défendu le droit à une éducation gratuite pour les fils et les filles du peuple. Rien que depuis 2008, les arrestations se comptent par dizaines, ce qui a obligé le mouvement étudiant à unifier ses luttes face aux attaques du régime réactionnaire. Cette dynamique d’unité s’est conclue par le « projet d’unité du mouvement étudiant » proposé pendant les journées du martyr Abderrazak Elkadiri, qui se sont déroulées à Marrakech. Désormais, à l’avant-garde des luttes étudiantes, le bastion de Marrakech connaitra cette année une attaque sans précédent. Le campus sera ainsi encerclé dés la première semaine de la rentrée universitaire, les filatures, poursuites et autres rapts de militants sont quasi quotidiens.

L’arrestation de 10 étudiants samedi dernier après l’intervention surprise des forces répressives dans la cité universitaire débouchera sur leur torture pendant toute une nuit avant qu’ils ne soient relâchés. Le rapt par la DST du camarade Youssef el Hamdia chez lui représente un nouveau pas dans l’escalade répressive. En effet, les services de sécurité (DST) encercleront son foyer et y pénètreront en menaçant ses parents de leurs armes avant de l’arrêter et de l’emprisonner. Les mêmes procédés furent utilisés dans le rapt de la camarade Ilhem Hassnouni le mardi 12 octobre 2010 dans la ville de Souira. Cette camarade était recherchée pour sa participation aux luttes du 24 avril et des 14 et 15 Mai 2008 et elle fut exclue de l’université où elle était inscrite en Master.

En réalité, ces rapts et ces arrestations constituent un jalon supplémentaire dans l’attaque globale contre le secteur de l’éducation. Plus particulièrement, elles constituent une attaque frontale contre les initiateurs du « projet d’unité du mouvement étudiant » et contre les avancées militantes qu’a connu le bastion de Marrakech dans sa défense sans faille du droit à une éducation gratuite ; et ce à travers l’unité du mouvement et la lutte pour une éducation populaire et scientifique.

En définitive, cette situation dicte aux militants du mouvement étudiant de se préparer à de nouvelles attaques et les obligent à approfondir la lutte contre le « plan d’urgence triennal ».

Enfin, nous déclarons à l’opinion publique nationale et internationale ce qui suit

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