A Red Salute to our Class Brothers and Sisters and Comrades of the Maoist Communist Party of France - we hail your struggle - Democracy and Class Struggle.
It inspires the progressive people in the British Isles and we will do our best to emulate your struggle.Dare to struggle dare to win !
VIVE LA LUTTE DU PROLETARIAT ET DU PEUPLE CONTRE LA REACTION ET LES CONCILIATEURS !
MENONS JUQU’AU BOUT LA LUTTE CONTRE LA REFORME REACTIONNAIRE DE LA BOURGEOISIE !
Le mouvement contre la réforme des retraites s’est étendu à l’ensemble de la société. Nous avons pu observer et participer à plusieurs initiatives intéressantes par leur mode d’organisation et leur combativité, bien qu’il ne s’agisse pas encore d’un mouvement révolutionnaire. Il manque des mots d’ordre politique, une organisation révolutionnaire puissante. Sa construction et celle du Front Uni révolutionnaire se développe et s’enrichit de la pratique des masses et dans la lutte de classe. Quand les masses s’emparent de la théorie elles la transforment en force matérielle.
Des forces freinent le mouvement pour maintenir les choses en l’état. Pour que les formes nouvelles de lutte éclosent, créent leurs propres outils et organisations, une lutte intense doit se développer entre les méthodes anciennes et nouvelles. C’est cela le mouvement dialectique.
Les initiatives les plus intéressantes correspondent peu ou prou à notre d’ordre : « Contre le capitalisme et les conciliateurs ! Rendons coup pour coup ! Unité à la base ! ».
Des rassemblements locaux, des initiatives interpros, à la base regroupant syndiqués et non-syndiqués se développent. Ces assemblées décident d’actions coup de poing : blocages de zones industrielles, commerciales, gares, carrefours clés, etc. Mais rien n’est automatique. Il faut que les militants révolutionnaires y mènent la lutte afin qu’elles se transforment en assemblées révolutionnaires dont on a besoin.
L’arrivée en masse des lycéens et des étudiants dans le mouvement lui a fait faire un pas supplémentaire. Le mouvement lycéen est caractérisé par sa combativité. Dans beaucoup de villes, les manifestations lycéennes étaient ‘sauvages’ et ne se sont pas laissées encadrer par la police et les organisations lycéennes réformistes. Ces manifs « sauvages » font réellement peur au pouvoir. En témoigne la répression que les lycéens ont dû affronter (plus de 1.000 arrestations depuis le début du mouvement).
Dans ces manifestations, les contradictions éclatent entre les réformistes qui veulent tout contrôler, et les radicaux.
La violence des lycéens est leur réponse contre les forces répressives de l’Etat suréquipées qui tirent à tir tendu et ont déjà fait au moins deux blessés graves (et sûrement plus depuis la journée d’hier du 19 octobre). La jeunesse proteste contre le projet de retraite, parce qu’elle est concernée par son avenir des plus sombres. Le taux de chômage chez les jeunes atteint 50% dans certaines villes. Officiellement, il est de 20% à l’échelle nationale. La génération actuelle est plus précaire que ses parents. Il est légitime pour les lycéens, les étudiants, les jeunes travailleurs, précaires et chômeurs de se mobiliser et d’y aller franchement !
La mobilisation s’étend peu à peu à l’ensemble du pays et vise, comme en 1936 ou 1968, à paralyser le pays pour faire plier le gouvernement. Plusieurs zones industrielles et commerciales sont bloquées, des voies de chemin de fer occupées, des routes barrées par des barricades. La grève dans les raffineries semble tenir bon et la plupart des dépôts de carburants restent bloqués. L’arrivée des routiers dans la danse a pour conséquence un blocage plus effectif. Ces modes d’action sont à développer et sont déterminants pour faire plier le gouvernement sur la réforme des retraites, ce qui est un premier pas. Aucune revendication politique n’accompagne encore ces actions, faute d’une stratégie politique conséquente pour en finir avec le capitalisme. Pour cela un Parti suffisamment puissant et un Front Uni doivent se développer.
En conclusion, beaucoup de travailleurs, d’étudiants, de lycéens, sont très motivés dans cette lutte. Au fond, nombreux sont ceux et celles qui se mobilisent pour des raisons qui dépassent la simple réforme des retraites. La lutte pour en finir avec la bourgeoisie et son Etat mais aussi contre les conciliateurs dans nos propres rangs, aussi bien dans les partis révisionnistes, réformistes, opportunistes, doit se consolider et se poursuivre. Sur le terrain, la classe ouvrière, le prolétariat, la jeunesse populaire et les progressistes au sein du peuple apprennent à distinguer qui sont les faux amis du peuple.
Contre le capitalisme et les conciliateurs !
Rendons coup pour coup !
Unité à la base !
French to English translation
LONG LIVE THE STRUGGLE OF THE PEOPLE AND PROLETARIAT AGAINST THE REACTION AND MEDIATORS!
THE FIGHT AGAINST REFORM OF REACTIONARY BOURGEOISIE
The movement against pension reform has spread throughout society. We were able to observe and participate in several exciting initiatives in their mode of organization and militancy, although it is not a revolutionary movement. Missing words of a political, a powerful revolutionary organization. Its construction and the Revolutionary United Front develops and enriches the practice of the masses and the class struggle. When the masses take control of the theory they transform it into a material force.
Forces constrain the movement to keep things as is. For new forms of struggle hatch, creating their own tools and organizations, an intense struggle is developing between the old and new methods. This is the dialectical movement.
The most interesting initiatives or less correspond to our order: "Against Capitalism and conciliators! Go blow for blow!
Unite at the base! .
Gatherings of local initiatives interpros, basically combining union and non-unionized develop. These assemblies decide actions punch: blockages of industrial zones, commercial stations, key intersections, etc.. But nothing is automatic. We need activists to lead the revolutionary struggle so that they become revolutionary assemblies needed.
The influx of college students in the movement made him take another step. The student movement is characterized by its aggressiveness. In many cities, the demonstrations were schoolgirls 'wild' and did not supervise the police left and reformist organizations schoolgirls. These demonstrations "savages" are really afraid to power. Evidenced by the repression that the students had to face (more than 1,000 arrests since the beginning of the movement).
In these events, contradictions arise between the reformists who want to control everything, and radicals.
The violence of the students is their response against the repressive forces of the state who take over-equipped to shoot straight and have already killed at least two serious injuries (and probably more since yesterday, 19 October). Youth protest against the planned retirement, because it is concerned with its future very bleak. The rate of youth unemployment reached 50% in some cities. Officially it is 20% nationally. The current generation is more precarious than their parents. It is legitimate for Pupils, students, young workers, unemployed and precarious to mobilize and go really!
Mobilization gradually spreading to the entire country and aims, as in 1936 or 1968, to paralyze the country to bend the government. Several industrial and commercial areas are blocked, the railroad tracks occupied, roads blocked by barricades. Strikes at refineries seem to stand firm and most remain blocked fuel depots. The arrival of the road in the dance results in a more effective blocking. These modes of action are developed and are crucial to bend the government on pension reform, which is a first step. Still no political demands accompanying these actions for lack of a consistent political strategy to end capitalism. For that a sufficiently powerful Party and United Front should develop.
In conclusion, many workers, students, students are highly motivated in this fight. Basically, many are those who rally for reasons that go beyond the pension reform. The fight to end the bourgeoisie and its state but also against the conciliators in our own ranks, in both parties revisionist, reformist, opportunistic, needs to consolidate and continue. On the ground, the working class, the proletariat, youth and popular within the progressive people learn to distinguish who are the false friends of the people.
Against capitalism and the peacemakers!
Go blow for blow!
Unite the base!
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